Les 3 arguments des Autorités pour inciter les médecins à prescrire des génériques et les patients à les accepter sont de dire qu'ils sont :
1°) AUSSI EFFICACES que les médicaments de marque,
2°) AUSSI SURS,
3°) MOINS CHERS.
1°) « AUSSI EFFICACES » ? NON. C'EST UN MENSONGE.
« Contenir le même principe actif » ne veut pas dire, ipso facto, « aussi efficace ».
Un générique a le droit, LÉGALEMENT (!), d'être 20% moins efficace que le médicament de marque. Personne ne le sait, aucun patient ni même les pharmaciens, encore moins les médecins. Le seul son de cloche qu'ils entendent est que « Les génériques sont identiques aux médicaments de marque » (ou princeps). Si ce n'est pas mentir, je ne sais pas comment cela s'appelle. Cette seule information est d'une importance capitale…..
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2°) « AUSSI SURS » ? NON, C'EST UN MENSONGE.
La CPAM du Val d'Oise écrit aux patients que «Les génériques sont soumis aux mêmes contrôles ».Comme les laboratoires fabriquant des génériques sont autorisés à les sous doser, à modifier les excipients, à changer les formes orales, cela remet en cause des années de recherche et de mise au point des médicaments de marque. Et pourtant, le VIDAL 2008 précise, page 1, section rouge :
« Les spécialités génériques sont dispensées de fournir les études toxicologiques. pharmacologiques et cliniques habituellement demandées pour l'obtention de l'AMM (Art. R. 5121-29, 2°c du CSP)»….
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3°) « MOINS CHERS » ? C'EST UN FAUX PROBLEME.
En effet, en France, ce ne sont pas les laboratoires pharmaceutiques qui fixent le prix des médicaments, comme aux Etats-Unis (auquel cas un générique 10 fois moins cher a sa place, surtout quand on n'a pas de couverture sociale), mais le CEPS (Comité Economique des Produits de Santé), autrement dit
l'Etat, qui impose un prix fabricant pour tous les médicaments remboursés (princeps et génériques).
S'il considère le prix de tel princeps trop élevé, la logique voudrait qu'il le baisse, mieux, qu'il aligne le prix des médicaments de marque sur celui de leurs génériques, moins chers. Au lieu de cela,
il (l'etat) laisse le princeps dans le commerce, au prix qu'il a lui-même fixé et qu'il trouve maintenant excessif, applique au générique un prix inférieur, et demande que l'on choisisse celui-ci. C'est le même n'importe quoi que le bonus malus automobile mis en place par l'Etat qui autorise la vente de voitures qui dégagent du CO2 au-delà d'une valeur qu'il a fixée et pénalise l'acheteur de cette voiture soi-disant polluante.
Si le Gouvernement était crédible, pourquoi le prix public de certains génériques est-il supérieur, quelques centimes d'euro suffisent, à celui de leurs princeps ?
Pourquoi vais-je prescrire, sinon accepter que le pharmacien délivre un générique, si je sais qu'il est exactement au même prix public que son princeps ?
Si le Gouvernement était crédible, pourquoi accepte-t-il, sans limites, une telle profusion de génériques du même médicament de marque
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CONCLUSION
Après toutes ces explications,…,la question des génériques révèle des surprises, et se révèle plus complexe qu'il n'y paraît, mais surtout entachée de zones d'ombre (dans le mot « entachée », il y a « tache », ça fait sale et malodorant), zones d'ombre bien absentes des discours officiels rassurants, et couvertes par une omerta d'Etat relayée à tous les niveaux de la pyramide politique, économique et sociale. S'agissant de la santé, l'inquiétude est de mise. Je pose plus de questions que je n'ai de réponses, car j'ai l'esprit critique et parce que
les génériques ont une face cachée que tous les acteurs concernés se gardent bien de dévoiler (Etat, Assurance Maladie, mutuelles, laboratoires pharmaceutiques, pharmaciens, producteurs de matières premières).
…..<lire l'integralité de la lettre du Dr Blain>
extrait du courrier que le
Docteur Julien BLAIN
(MEDECINE GENERALE 95350 SAINT BRICE)
a adresser à son confrère de la cpam du val d'Oise, le Dr Yves Simon LORIERE, lui reprochant de ne pas prescrire assez de génériques...
voir le courrier original : generique.pdf