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vendredi 6 mars 2015

Les remèdes naturels pour arrêter de fumer


Fumer est plus qu’une mauvaise habitude. C’est une addiction très mauvaise pour votre santé dans son ensemble. C’est la première cause de mortalité évitable aux Etats-Unis. Dans ce pays, elle est la cause d’un tiers des morts par cancer et d’un quart des attaques cardiaques, selon l’Association Américaine du Poumon.

Les raisons principales pour lesquelles on commence à fumer sont la pression de nos pairs, pour se conformer à un statut, pour gérer le stress ou des situations embarrassantes et en raison de l’influence des média. Avec chaque cigarette, le corps construit une dépendance à la nicotine, le composant addictif, et bientôt, on commence à fumer de plus en plus.

La nicotine, de même que la fumée inhalée et recrachée, causent de nombreux problèmes de santé. Ceux-ci incluent des problèmes respiratoires, une augmentation de la pression sanguine et du rythme cardiaque, un affaiblissement du système immunitaire, un appauvrissement du sperme chez les hommes, une réduction de la fertilité, une irrégularité du cycle menstruel, une précocité de la ménopause chez les femmes et des cancers du poumon et d’autres types de maladies.

On suppose aussi que les non-fumeurs développent des maladies dues à l’inhalation de la fumée de cigarette, appelée tabagisme passif.

Quand on voit les effets du tabac, il est essentiel que les fumeurs fassent tous les efforts possibles pour arrêter aussi tôt que possible. Au début, il faut vous attendre à ressentir les effets du manque, comme la frustration, l’anxiété, la colère, des problèmes de concentration, une augmentation de l’appétit, des maux de tête, une hausse de votre tension et un besoin irrépressible de fumer.

Mais si vous êtes déterminé, peu importe que vous fumiez deux cigarettes ou deux paquets par jour, arrêter de fumer est possible.

Vous pouvez obtenir de l’aide de professionnels ou des prescriptions médicales aux produits de remplacement de la nicotine. Vous pouvez aussi opter pour des remèdes naturels qui vous aideront à arrêter de fumer. Voici le top 10 de ces remèdes naturels, sachant qu’il est préférable de suivre les remèdes à base d’herbes sous la supervision de votre médecin :

1. La lobelia

La lobelia contient un ingrédient actif nommé lobélie, réputé pour réduire les effets de la nicotine dans le corps, particulièrement la libération d’un neurotransmetteur, la dopamine. La lobelia est disponible sur le marché sous forme de vinaigre. Le dosage habituel est de 20 à 60 gouttes, trois fois par jour. Il est toutefois mieux de commencer avec un dosage plus bas et de l’augmenter graduellement. La lobelia étant toxique, nous vous recommandons de l’utiliser sous la supervision d’un médecin.

Attention: les personnes ayant une maladie cardiaque ou une tension trop élevée ne doivent pas consommer cette herbe, tout comme les femmes enceintes et les enfants.

2. La réglisse

La réglisse est une herbe expectorante et adoucissante. Son léger gout sucré aide à oublier le besoin urgent de fumer. De plus, cette herbe est un tonifiant surrénal qui aide à équilibrer les niveaux de cortisol, à réduire la fatigue et à restaurer l’énergie.

Mâcher un petit bâton de réglisse peut combler votre envie pressante de fumer. Vous pouvez même boire du thé à la racine de réglisse deux ou trois fois par jour.

Attention: la réglisse n’est pas recommandée aux personnes qui souffrent de diabète, de tension, d’une maladie surrénale ou d’un problème au niveau d’un rein ou du foie.

3. Le piment de Cayenne

Le piment de Cayenne désensibilise lui aussi le système respiratoire du tabac et des irritants chimiques contenus dans la fumée. De plus, sa propriété antioxydante stabilise les membranes des poumons. Le piment de Cayenne peut être utilisé sous diverses formes, parmi lesquelles le piment frais, la poudre, les capsules et le thé, quand l’objectif est d’arrêter de fumer. Toutefois, la meilleure option est de verser deux ou trois pincées de poudre dans un verre d’eau et de boire cette préparation tous les jours, surtout si vous avez de très fortes envies de fumer.

4. Le millepertuis perforé

Cette herbe médicinale peut vous aider à arrêter de fumer grâce à ses propriétés apaisantes qui combattent le stress et l’énervement dus à l’arrêt.

En fait, on a observé que les personnes qui passent par les symptômes de privation de nicotine vivent la même anxiété et le même stress que celles qui souffrent de dépression.

Au cours d’une étude pilote, 24 personnes qui fumaient une cigarette ou plus par jour ont pris une capsule (450 g) de millepertuis perforé deux fois par jour, tout en étant suivies par un conseiller, dans l’optique d’arrêter de fumer. Au bout de 12 semaines, 9 d’entre elles avaient arrêté de fumer.

Cependant, on ne peut pas s’appuyer complètement sur cette étude, dans la mesure où elle n’a pas été validée par l’utilisation d’un placebo ou d’un double-aveugle.

Le millepertuis perforé est valable sous forme liquide, en capsules et en vrac. Vous devez commencer à en prendre deux semaines avant d’arrêter de fumer.

Attention: cette herbe interférant avec certains médicaments, vous devez demander l’avis d’un médecin. De toute façon, elle est déconseillée aux femmes enceintes ou qui allaitent.

5. L’avoine verte

L’avoine verte, aussi connue sous le nom d’avena sativa, est un traitement herbal dont une étude a établi, en 1971, qu’il réduit l’envie de nicotine et soulage les symptômes de manque, en jouant un rôle de détoxifiant. De plus, l’avoine verte a un effet tonifiant sur le système nerveux.

On trouve des capsules d’avoine verte sur le marché. On peut en prendre 300g chaque jour en toute sécurité, mais il est recommandé de consulter un médecin qui fixera le dosage qui vous convient.

6. Le ginseng

Le ginseng peut également soulager la fréquence des envies de fumer. Il est considéré comme un tonifiant des glandes surrénales et aide à rééquilibrer le niveau de cortisol dans le sang. Le ginseng aide également à gérer le stress physique et émotionnel et restaure l’équilibre du corps quand il fait l’expérience des symptômes du manque. Il aide aussi à gérer le stress mental de l’arrêt en aiguisant la concentration, améliorant le sang et réduisant l’anxiété.

Ajouter une cuillère de poudre de ginseng aux céréales de votre petit-déjeuner ou à un verre de lait réduit les envies pressantes de fumer. Vous pouvez aussi mâcher une petite quantité de ginseng séché et en avaler le jus.

Attention: Ne prenez pas de ginseng si vous souffrez de problèmes cardiaques, de diabète, d’une maladie auto-immune, de schizophrénie ou de sensibilité hormonale.

7. La valériane

La valériane est une plante florale qui sert de sédatif et de remède contre l’anxiété, considérée comme efficace pour aider à arrêter de fumer. Elle est connue pour interagir avec les récepteurs du cerveau, d’où son effet sédatif. De plus, la valériane aide à supporter les symptômes du manque, comme l’irritabilité, la dépression, la nervosité et l’anxiété. D’après la Société Américaine contre le Cancer, elle aide à trouver un sommeil plus réparateur.

Cette herbe est disponible sous forme de capsules, de poudre et de teinture. Vous devez l’utiliser en suivant les instructions d’un médecin.

8. La passiflore

En encourageant à la relaxation, la passiflore peut aider à vaincre l’anxiété et l’irritabilité qui accompagnent l’arrêt de la cigarette. Elle est aussi utile à ceux qui connaissent insomnies et nervosité.

Vous pouvez prendre de la passiflore sous forme de thé, de teinture ou de capsules. Comme toutes les herbes, il est préférable de la prendre sous la supervision d’un médecin. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et qui allaitent.

9. L’acupuncture

Les acupuncteurs utilisent des aiguilles très fines qu’ils insèrent sur cinq points des oreilles pour aider à réduire les symptômes du manque, comme l’irritabilité, la nervosité et l’agitation grâce à la sensation de calme qu’elles procurent. En même temps, cette technique aide au processus de désintoxication. Vous aurez probablement besoin de fréquentes séances pendant les deux premières semaines, après quoi vous pourrez les espacer.

10. Le massage des oreilles

Le massage des oreilles est aussi un moyen de gérer le manque. Les oreilles sont en effet considérées comme la zone du corps qui aide à l’arrêt de la cigarette. Quand vous massez vos oreilles, cela stimule les points d’acupuncture, ce qui réduit le besoin irrépressible de fumer. Massez vos oreilles environ deux minutes par jour diminue la sensation de manque.

Ces remèdes naturels vous aideront à arrêter de fumer. Mais n’oubliez jamais que c’est une volonté forte qui est l’élément le plus important pour briser cette habitude.

Après avoir arrêté de fumer, il est important de réparer les dégâts que cela a occasionnés à votre corps, par une alimentation adéquate, le sport, la méditation et le sommeil nécessaire.


http://incrblemonde.blogspot.fr/2015/03/les-remedes-naturels-pour-arreter-de.html

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L'astaxanthine un antioxydant particulièrement puissant


L'astaxanthine appartient à la grande famille des caroténoïdes dont elle possède les puissantes propriétés antioxydantes. L'astaxanthine est fabriquée par plusieurs genres d'algues et de planctons ; c'est le pigment rouge qui donne leur couleur aux saumons, aux crevettes et aux flamants roses. La capacité de l'astaxanthine à neutraliser l'oxygène singulet et à éliminer les radicaux libres de l'oxygène ayant éveillé l'intérêt des chercheurs, des études scientifiques de plus en plus nombreuses sont réalisées pour évaluer ses propriétés.




L'astaxanthine dans l'alimentation de l'homme
L'astaxanthine est naturellement apportée dans l'alimentation de l'homme par des produits de mer comme les krills, les crevettes, les homards, le cabillaud, le maquereau, le saumon ou d'autres poissons rouges. Dans le saumon sauvage, on trouve des concentrations d'astaxanthine jusqu'à 40 mg/kg. Les saumons d'élevage, quant à eux, reçoivent dans leur alimentation des suppléments d'astaxanthine synthétique et sa concentration atteint dans sa chair 5 mg/kg. Un apport quotidien de 4 mg d'astaxanthine correspond à l'absorption de 100 g de saumon sauvage ou de 400 g de saumon d'élevage.

Une activité antioxydante
La molécule d'astaxanthine est très similaire à celle du bêta-carotène, avec cependant quelques différences dans leurs propriétés chimiques et biologiques. Plusieurs études ont comparé l'activité antioxydante de l'astaxanthine avec celle d'autres caroténoïdes. Comme eux, l'astaxanthine est un puissant piégeur de l'oxygène singulet. Une étude a observé que l'astaxanthine neutralisait deux fois plus efficacement l'oxygène singulet que le bêta-carotène (et près de 80 fois plus efficacement que la vitamine E) en solution chimique1. Le lycopène, par contre, était 30 % plus efficace que l'astaxanthine. Des résultats similaires ont été observés par des chercheurs travaillant sur un système in vitro de cellules de sang humain traitées avec différents caroténoïdes et ensuite exposées à l'oxygène singulet. Là encore, le lycopène s'est montré le plus efficace, suivi par la zéaxanthine puis le bêta-carotène2. L'astaxanthine neutralise également les radicaux libres. Une étude montre ainsi qu'elle prévient 50 fois plus efficacement la peroxydation des acides gras en solution chimique que le bêta-carotène ou la zéaxanthine3.

Dans une étude d'une durée de deux semaines, cinq sujets ont reçu 3,6 mg/j d'astaxanthine, cinq autres ont reçu 7,2 mg/j et trois, 14,4 mg/j. Aucun effet secondaire n'a été observé et un effet antioxydant a été constaté sur les LDL sériques, l'oxydation étant progressivement ralentie au fur et à mesure que les doses d'astaxanthine augmentaient4.

Astaxanthine et système immunitaire
On a montré que l'astaxanthine diminue chez le rat une enflure induite alors que la vitamine E reste sans effet5. Elle aide également à combattre les symptômes de la maladie ulcéreuse liée à Helicobacter pylori. Elle réduit les symptômes de l'inflammation gastrique et est également associée à une modification de la réponse à l'inflammation6. On peut penser que les propriétés antioxydantes de l'astaxanthine expliquent son rôle dans l'inflammation. Cependant, d'autres études sont nécessaires pour mieux comprendre son mode spécifique d'action contre l'inflammation.

Un certain nombre d'essais in vitro et in vivo sur des modèles animaux a montré que l'astaxanthine influence significativement la fonction immunitaire. In vitro, l'astaxanthine stimule la production d'anticorps par des cellules de rate de souris stimulées avec des globules rouges de moutons7. Cette action s'exerce au moins en partie sur les cellules T et, plus particulièrement, sur les cellules T auxiliaires8.

Chez des souris âgées, l'astaxanthine peut partiellement restaurer la réponse immunitaire humorale diminuée9. Des études in vitro sur des cellules de sang humain ont démontré que l'astaxanthine stimule la production d'immunoglobuline en réponse à des stimuli dépendant des cellules T.

Astaxanthine et santé de l'œil
De nombreuses données indiquent que certains caroténoïdes peuvent participer à la protection de la rétine contre les dommages oxydatifs. Une étude sur des rats montre que l'astaxanthine atténue efficacement des lésions rétiniennes tout en protégeant les photorécepteurs de la dégénérescence.

Les résultats de cette étude suggèrent que l'astaxanthine pourrait être bénéfique dans la prévention et le traitement des lésions neuronales associées à la dégénérescence maculaire liée à l'âge10.

Les photorécepteurs des animaux nourris avec de l'astaxanthine étaient moins endommagés par l'attaque des rayons UV et guérissaient plus rapidement que ceux des rats n'ayant pas reçu d'astaxanthine.

Astaxanthine et cancer
Plusieurs études ont montré, chez des mammifères, une activité anticancéreuse de l'astaxanthine. Ainsi, l'une d'entre elles a mis en évidence, chez des souris, un effet protecteur contre la carcinogenèse de la vessie. Les chercheurs ont nourri deux groupes de souris (respectivement 36 et 33 animaux) avec un carcinogène pendant 22 semaines. Ce carcinogène a ensuite été éliminé de l'alimentation des animaux. Après une semaine d'intervalle, le second groupe de souris a reçu dans son alimentation de l'astaxanthine pendant vingt semaines. L'examen histologique a permis de constater une incidence de 42 % des carcinomes de la vessie dans le groupe non supplémenté et de seulement 18 % dans celui ayant reçu de l'astaxanthine11. Dans une seconde étude, les chercheurs ont montré chez des rats que l'astaxanthine pouvait prévenir la carcinogenèse buccale. Ils ont donné à deux groupes d'animaux un carcinogène connu, l'un d'eux recevant en plus de l'astaxanthine. Ils ont constaté une plus faible incidence de différents types de croissances cancéreuses dans la gueule des rats ayant pris de l'astaxanthine que dans celle de ceux n'ayant reçu que le carcinogène. Les chercheurs en ont conclu que l'astaxanthine offrait une protection efficace contre le cancer buccal12. L'activité anticancéreuse de l'astaxanthine peut être liée au rôle que jouent les caroténoïdes dans la communication cellulaire au niveau des gap junctions.

Astaxanthine et santé du cœur
Chez l'homme, l'astaxanthine est transportée par les VLDL, les LDL et les HDL. Dans un test in vitro et une étude sur des sujets humains, l'ingestion quotidienne de 3,6 mg d'astaxanthine pendant deux semaines consécutives protégeait le cholestérol-LDL d'une oxydation induite in vitro. Dans une étude sur un modèle animal, une supplémentation en astaxanthine avait pour résultat une augmentation des niveaux sanguins de cholestérol-HDL, la forme de cholestérol sanguin inversement associé aux maladies cardio-vasculaires. L'astaxanthine pourrait ainsi exercer une action bénéfique pour la santé du cœur en modifiant les niveaux de cholestérol-LDL et HDL mais, également, en réduisant l'inflammation supposée être associée au développement des maladies cardio-coronariennes.


1. Di Mascio P. et al., Antioxidant defense systems: the role of carotenoids, tocopherols, and thiols, Am. J. Clin. Nutr., 1991, 53: 194S-200S.
2. Tinkler J.H. et al., Dietary carotenoids protect human cells from damage, J. Photochem. Photobiol. B, 1994, 26:283-285.
3. Terao J., Antioxidant activity of beta-carotene-related-carotenoids in solution, Lipids, 1989, 24: 659-661.
4. Miki W. et al., Astaxanthin-containing-drink, Patent application number 10155459, Japanese patent office, publication date 16 June 1998.
5. Kurashige M. et al., Inhibition of oxidative injury of biological membranes by astaxanthin, Physiol. Chem. Phys. Med., 1990, NMR 22, 27-38.
6. Bennedsen M. et al., Treatment of H. pylori infected mice with antioxidant astaxanthin reduces gastric inflammation, bacterial load and modulates cytokine release by splenocytes, Immunol. Lett., 1999, 70, 185-189.
7. Jyonuchi H. et al., Studies of immunomodulating actions of carotenoids. I. Effects of beta-carotene and astaxanthine on murine lymphocyte functions and cell surface marker expression in in vitro culture system, Nutr. Cancer, 1991, 16 (2): 93-105.
8. Jyonouchi H. et al., Studies of immunomodulating actions of carotenoids. II. Astaxanthin enhances in vitro antibodies production to T-dependent antigens without facilitating polyclonal B-cell activation, Nutr. Cancer, 1993, 19(3): 269-280.
9. Jyonuchi H. et al., Immunomodulating actions of carotenoids: enhancement of in vivo and in vitro antibody production to T-dependent antigens, Nutr. Cancer, 1994, 21 (1) : 47-58.
10. Tso M.O. et al., Method of retarding and ameliorating central nervous system and eye damage, US patent #5527533, Board of trustees of the University of Illinois, United States of America, 1996.
11. Tanaka T. et al., Chemoprevention of mouse urinary bladder carcinogenesis by the naturally occuring carotenoid astaxanthin, Carcinogen, 1994, 15:15-19.
12. Tanaka T. et al., Chemoprevention of 4-nitroquinoline-1-oxide-induced oral carcinogenesis by dietary curcumin and hesperidin: comparison with the protective effect of beta-carotene, Cancer Res., 1994, 54: 4653-4659.



Posté par rusty james à 17:32 - Big Pharma - Permalien [#]