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vendredi 13 avril 2012

Vaccins: les nouvelles recommandations aberrantes du HCSP

Le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) vient de rendre ses recommandations vaccinales 2012. Décryptage de recommandations qui s’enfoncent encore un petit peu plus dans l’absurde.

A) Vaccination des femmes enceintes: le H1N1 ayant servi de prétexte, la vaccination saisonnière leur est désormais récommandée à tout moment de la grossesse. Au nom de leur protection et de celle de l’enfant, bien entendu.

Il s’agit cependant d’une grosse aberration à la lueur:

- du principe général de précaution pour TOUT MEDICAMENT NON INDISPENSABLE chez cette population particulière

- des risques particuliers d’une telle vaccination, propres à l’état de grossesse et évoqués par plusieurs spécialistes.

La vaccination des femmes enceintes au cours de la fausse pandémie de 2009 était donc une gigantesque expérimentation et du même coup, une occasion rêvée pour les fabricants de pouvoir étendre leurs marchés au cours des années futures.

Le Pr Daniel Floret n’a cependant pas manqué d’humour en écrivant notamment dans l’éditorial du Bulletin Epidémiologique hebdomadaire du 10 avril 2012 que: « De par le monde, un nombre significatif de femmes enceintes a été vacciné contre la grippe durant la pandémie, sans dommage démontré ni pour la mère ni pour le foetus. » Etrangement, il a dû omettre cette hausse très inquiétante de 700% des fausses couches chez les femmes enceintes américaines tout en sachant qu’elles « bénéficiaient » pourtant d’un vaccin sans adjuvant!

B) Vaccination des enfants contre la grippe avec le Fluenz (vaccin en spray)

Une vaccination préconisée aux enfants à risque  de 2 à 17 ans soit ceux présentant des problèmes cardiaques, neurologiques ou immunitaires.

Une autre aberration donc tant pour la collectivité que pour ces enfants déjà affaiblis qui encoureront un sur-risque d’hospitalisation en-déans les 6 mois qui suivent cette vaccination (tout de même!!)

C) Vaccination dès la maternité pour tous les enfants de Guyane et de Mayotte contre l’hépatite B et la tuberculose.

Il s’agit là aussi d’une aberration abyssale puisque le système immunitaire des enfants n’est pas pleinement mature avant 6 à 7 ans d’âge d’une part et que, d’autre part, il a déjà été scientifiquement prouvé que le fait de retarder les premières vaccinations diminuait déjà de façon significative le risque d’asthme (démontrant ainsi que l’agression vaccinale sur un système immunitaire encore immature est d’autant plus lourde de conséquences qu’elle est précoce).  

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Voici d’ailleurs, à titre d’exemple, ce qui est arrivé au petit Ian Gromorski, décédé dans des souffrances intolérables, et qui avait été vacciné très précocément après sa naissance contre l’hépatite B, comme cela est habituellement pratiqué aux Etats-Unis.

En outre, il faut aussi rappeler le caractère scandaleux d’une telle recommandation aveugle (sans même la réalisation au préalable d’un test HBs chez la mère) alors que la vaccination anti-hépatite B entraîne un sur-risque de sclérose en plaques significatif chez l’enfant aussi et que le prétexte des officiels du jeune âge des vaccinés comme prétendue protection des risques démyélinisants, ne tient tout simplement pas.

Quant à la vaccination anti-tuberculeuse, à part la liquidation des stocks, on peine à imaginer une autre raison davantage valable dès lors qu’une vaccination inefficace pendant plus de 50 ans en métropole (et ayant même entravé et freiné la lutte contre la tuberculose selon l’avis de différents spécialistes) peut difficilement s’avérer efficace là-bas comme par enchantement!

D) Conseils de vaccinations tous azimuts des ados et adultes contre la coqueluche, la rougeole et… la varicelle!

Ce n’est pas assez disent-ils et on peut d’ores et déjà le prédire: ça ne sera jamais assez, l’important étant vraiment de fourrer des vaccins et à la limite, peu importe lesquels. La devise pouvant en fait se résumer à ceci: « trois vaccins, c’est toujours mieux que deux; deux vaccins, c’est toujours mieux qu’un et surtout, surtout…. il faut au moins un vaccin, AU MOINS UN!!! »

C’est ce qui transparaît très clairement dans l’éditorial du BEH du 10 avril  lorsqu’il est avoué au sujet des obèses morbides: « Les données d’efficacité de la vaccination des personnes obèses sont beaucoup moins robustes, faute d’étude spécifique. Pour cette raison, la recommandation vaccinale a été limitée aux personnes atteintes d’une obésité morbide (IMC sup. à 40 kg/m2).  » On n’a donc aucune preuve que cela fonctionne vraiment mais soit, on va quand même la recommander chez les obèses morbides! Allez hop, encore une autre part juteuse de marché trouvée aux fabricants!

C’est aussi le même genre de raisonnement absurde qui transparaît très clairement lorsqu’il est écrit: « Il existe des groupes de population difficiles à atteindre parce qu’ils sont en bonne santé, consultent peu et son peu réceptifs aux messages de prévention. Il s’agit notamment des adolescents et des jeunes adultes, chez qui les recommandations vaccinales contre la coqueluche, la varicelle, le méningocoque C, le papillomavirus sont difficiles à appliquer. »

Pour aider à cet objectif de chiffres (plutôt qu’un objectif sanitaire vrai), la vaccination des adultes et ados sera d’ailleurs justement le thème de cette 7° Semaine européenne de la Vaccination qui débutera le 21 avril prochain, à l’initiative de la très crédible OMS.

E) Encourager la vaccination des immunodéprimés (dont ceux sous chimiothérapie!)

Alors que les vaccins dépriment et affaiblissent le système immunitaire cfr point (18) en page 16 [de ce document ] , on recommande tout particulièrement de vacciner les gens déjà immunologiquement affaiblis… cherchez l’erreur! Et ce alors que le Pr Floret avoue pourtant dans le BEH que « Les recommandations vaccinales pour ces populations représentent un enjeu important et une tâche difficile en l’absence d’études vaccinales les concernant. »

Les vaccinalistes ont donc transformé l’adage (de sagesse) populaire « Dans le doute, abstiens-toi. » en « Dans le doute, vaccine quand même. ». Merveilleux, plein de bon sens!

Les conclusions de ces recommandations peuvent ainsi se résumer dans plusieurs grands constats incontournables :

1°) Les officiels ne se rendent même plus compte du degré interpellant d’absurdité de leurs recommandations. La raison évidente en est bien sûr un aveuglement de type idéologique (quand on poursuit une idéologie, aucune remise en question, aucun retour en arrière n’est envisageable…)

2°) Les officiels répondent AVANT TOUT aux impératifs commerciaux. Dans cette logique aussi, tout retour en arrière, toute reconsidération du principe vaccinal est tout bonnement inconcevable,… il y a les actionnaires, les dividendes, le chantage à l’emploi, « l’image du pays » à l’étranger en termes de prétendues avancées technologiques et biotechnologiques et puis l’OMS aussi, ne l’oublions pas non plus celle-là. Ces impératifs commerciaux sous-entendent donc fatalement la médicalisation de gens en bonne santé et la création incessante de faux besoins par le biais de campagnes de peur et de dramatisation savamment orchestrées.

3°) Les officiels ignorent la désaffection vaccinale ou plutôt souhaitent à tout prix la combattre, ce qui sous-entend qu’ils NE RESPECTENT PAS LA VOLONTE POPULAIRE ET LE LIBRE-ARBITRE DE CHACUN. http://www.initiativecitoyenne.be/

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jeudi 12 avril 2012

17 avril France 2 à 23h : La mort est dans le pré




Rencontre avec Eric Guéret réalisateur du film lors du congrès pesticides et santé au palais du Luxembourg. 23-24 mars 2012. www.congrespesticides.org

L'Etat autorise les pulvérisations aériennes de pesticides cancérigènes et perturbateurs hormonaux

pesticides_helicoptereEpandage de pesticides par hélicoptère
© Générations Futures
Générations Futures a fait une analyse toxicologique des pesticides mentionnés dans la lettre 'à diffusion limitée' (et confidentielle) émanant de la DGAL[1] (Ministère de l'agriculture) listant les pesticides autorisés ou en cours d'évaluation spécifiques pour les traitements aériens. Les résultats sont édifiants !
Rappel des faits. Le 23 mars Le Monde, dans un article titré « La France assouplit l'interdiction de pulvériser des pesticides par voie aérienne » faisait état d'une « circulaire » (une lettre à diffusion limitée) datée du 5 mars listant 7 pesticides autorisés pour les traitements aériens et 16 autres en cours d'évaluation. Alors que la mission sénatoriale sur « pesticides et santé » tenait hier des auditions sur ce sujet, Générations Futures s'est procuré cette lettre à diffusion limitée et rend public ce jour son analyse de la dangerosité des substances actives de ces pesticides autorisés ou en cours d'évaluation.

Résultats ?

  • Sur les 7 produits autorisés toutes les substances actives contenues dans les produits présentent un risque pour la faune et la flore (phrase de risque R50/53), 3 sont classées comme cancérigènes possibles par l'Agence de protection de l'environnement des USA (US EPA) (le Fenpropidine, le Difénoconazole et le Propiconazole), une autre classée toxique du développement aux USA (Propiconazole).
  • Autre inquiétude concernant les 16 produits en cours d'évaluation - certains de ces produits contiennent des molécules reconnues comme perturbateurs endocriniens (classées comme tel selon l'UE). Il s'agit de la fameuse Deltamethrine (très utilisée dans les produits pour lutter contre la chrysomèle du maïs), du Mancozèbe (un fongicide très courant en vigne) ou encore du Métirame.
  • D'autres molécules sont considérées comme cancérigènes probables (Iprovalicarbe, Mancozèbe et Métirame) ou possibles (le Penoxsulame, le Folpel et Tébuconazole) ou encore toxiques du développement (Tébuconazole et de nouveau le Métirame) en Europe ou aux USA.
  • Comme pour les substances autorisées, nombre de ces molécules (10 sur 15 substances) présentent un risque avéré pour l'environnement (R51/53 ou 50/53 ou 50).
« Au vu de ces analyses, nous demandons expressément au Ministre de l'Agriculture d'interdire l'usage de pesticides en traitement aérien pouvant présenter un risque pour l'environnement ou pour la santé. Il faut en particulier ne pas autoriser toutes les substances suspectées d'être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, d'après les classifications européennes et américaines. Plus généralement il faut réviser l'arrêté du 31 mai portant sur ce mode d'épandage des pesticides afin de réduire le recours aux dérogations ». déclare François Veillerette Porte parole de Générations Futures
« En effet, Alors que la Directive européenne 2009/128 CE sur les pesticides stipule très clairement l'interdiction des pulvérisations aériennes dans son paragraphe 1 de l'article 9, l'arrêté du 31 mai 2011 relatif aux conditions d'épandage des pesticides par voie aérienne ne l'interdit pas expressément et octroie un grand nombre de dérogations d'usage (maïs, vigne, banane notamment) qui fait de ce mode de pulvérisation une technique usuelle d'épandage alors même que ce type de technique n'incite pas aux changements des pratiques et expose les populations à des pesticides dangereux (dérive importante)[2]. » conclut-il.

Notes

  1. Direction Générale de l'Alimentation
  2. Cf. cahier de doléances et de propositions sur les pesticides

Auteur

Générations Futures

Notre-planete.info 

Lire aussi:

"Les perturbateurs endocriniens affectent le futur de la population"