Les candidoses sont des maladies, pratiquement inconnues il y a 50 ans qui touchent actuellement près de 2 millions de Français.
Non traitée, cette affection peut s’étendre et détériorer progressivement la santé en contribuant à l’ affaiblissement du système immunitaire. Le traitement médical repose sur l’utilisation de 2 antibiotiques antifongiques (1) mais n’a qu’une action locale et transitoire puisqu’il ne s’attaque pas à la cause réelle.
a - Cause apparente.
Les candidoses sont dues à un champignon de type levure, dont le plus commun est le candida albicans. Cette levure vit normalement en saprophyte dans l’intestin humain ou animal en se nourrissant de matières organiques en décomposition. Elle est généralement sans danger, tant que l’équilibre bactérien qui contrôle sa multiplication n’est pas altéré. Dans certaines conditions pourtant, elle peut se multiplier de manière excessive et envahir tout l’appareil digestif (bouche, intestin, anus). Après dissémination par voie sanguine, elle peut même se propager dans tout l’organisme (bronches, peau, vagin, etc...) sous forme de muguet ou de mycoses. Le problème devient d’autant plus grave que l’extension d’une mycose est souvent l’un des premiers signes précurseurs du SIDA (2).
b - Symptômes de l’infection.
Selon des statistiques et des études menées dans le monde entier, l'infection chronique par Candida frappe entre 70% et 80% de la population mondiale. Dans les derniers 15-20 ans on a pu observer une remarquable augmentation de beaucoup de pathologies psychosomatiques, et de plus en plus de manifestations de l'infection par Candida. Différents facteurs sont responsables de cette situation, et en particulier l'alimentation moderne dégradée, trop raffinée et trop sucrée, l'utilisation exagérée des antibiotiques, l'abus de remèdes pour le système nerveux central (tranquillisants, somnifères), la pilule contraceptives, les remèdes contre l'ulcère (cimetidine...) une concentration de plus en plus importante de métaux lourds comme le cadmium ou le mercure (amalgames dentaires, poissons polluées, pollution de l'air, de l'eau...), l'utilisation dans le domaine alimentaire de conservant et colorants, l'utilisation sans limites des pesticides, herbicides et antibiotiques dans l'agriculture, etc, etc...
Principaux symptômes visibles de l'infection.
On trouve :
- des colites intestinales avec gaz, ballonnements, démangeaisons anales, diarrhée, constipation.
- une fatigue progressive et inexpliquée avec sommeil médiocre et récupération insuffisante.
- des allergies aggravées (cutanée, respiratoire ou alimentaire) et des mycoses.
- des troubles du comportement alimentaire : alcoolisme, boulimie, envies de sucre (chocolat, gâteaux...), de graisses saturées (charcuterie, fromage...) et de boissons alcoolisées
- problèmes gynécologiques : champignons vaginaux répétitifs (pertes blanches et démangeaisons), inflammations glandulaires (glandes Bartolin) kystes et endométriose; cystite et infections rénales
- problèmes de peau : eczéma, seborrhée, psoriasis, acné, champignons aux ongles, aux pieds
- problèmes respiratoires : asthme, bronchite;
- des troubles du comportement : dépressions, anxiété, fatigue chronique, maux de têtes,
- troubles du sommeil (difficulté d'endormissement), de la concentration (mémoire, volonté en baisse) et de l'humeur (irritation, inquiétude, agressivité, insatisfaction...),
- problèmes d'oreilles, de thyroïde,
- douleurs articulaires et musculaires
Cette prolifération de levures est rendue possible en raison d’une altération du terrain biologique, qui entraîne une défaillance du système immunitaire. Le milieu intérieur est normalement anaérobie : il est réducteur. La vie se maintient à l’abri de l’air avec peu d’oxygène. Or les champignons (de même que les moisissures et les candidoses) se développent toujours en un milieu humide, tiède et oxydé. Cette constatation que chacun peut faire dans un sous-bois en automne ou sur un mur humide, est confirmée par la bio-électronique Vincent.
- Les causes réelles sont celles qui favorisent l’oxydation de l’organisme. Cette oxydation se traduit sur le plan bio-électronique par une augmentation du facteur d’oxydo-réduction qui dépasse souvent 28 (rH2 > 28) alors que la norme de bonne santé se situe à 22 ! Les principales causes responsables sont :
- - les médicaments oxydants : antibiotiques dont beaucoup font une consommation excessive mais aussi corticoïdes, pilule, chimiothérapie, transfusions sanguines et la plupart des vaccins !
- - les aliments oxydants : sucre blanc, pain blanc à la levure, pâtisserie industrielle, friture, fromage gras, viandes grasses, huiles raffinées, levures et champignons...
- - les boissons oxydantes : eaux d’adduction stérilisées et eaux minérales, boissons instantanées ou celles à base de jus de fruits ou de cola et certaines boissons alcoolisées.
- - les stress (physiques, émotionnels et affectifs) et les pollutions (électromagnétiques, chimiques, électriques...) ont une répercussion oxydante par création de radicaux libres. Ils agissent en neutralisant les électrons (4).
Pour se libérer d’une candidose, l’objectif consistera à restaurer l’intégrité du terrain biologique et à stimuler la vitalité générale. Dans ce but nous proposons une démarche en 4 temps à la lumière de l’enseignement du Professeur Vincent (5).
- - Supprimez si possible tous les facteurs oxydants signalés dans la liste ci-dessus. Éliminez aussi le miel, les fruits, les pommes de terre et les céréales pendant quelques semaines en raison de la présence des sucres (glucose, fructose ou maltose) dont les levures sont friandes.
- - Nettoyez le tube digestif grâce à un jeûne hydrique de 1 ou 2 jours avec tisanes (thym, romarin) potages (carottes, oignons, poireaux) et douches rectales .
- - Économisez l ’énergie vitale en favorisant le repos corporel, nerveux et mental par des séances de relaxation ou la sieste et une vie calme sans télévision.
- - Éliminez l’oxydation intérieure avec :
- des bains de bouche (eau argileuse, eau salée ou huile de tournesol 1re pression).
- des boissons réductrices (jus de légumes, moût de pain et lacto-fermentées).
- des mises à la terre sous forme de marches pieds nus dans la rosée du matin.
- des bains de pieds suivis d’ onctions de la peau aux huiles essentielles (sarriette...).
- des préparations à base d’ail et d’échinacéa pour renforcer le système immunitaire.
- des cures (21 jours) renouvelées de vitamine C naturelle et réductrice (acérola...).
- * une alimentation hypotoxique à base de crudités, d’aromates (riches en vitamines A, C, E anti-oxydants naturels) d’huile biologique de première pression (olive, tournesol) complétée par exemple avec un plat composé de légumes cuits et de protéines (poisson, volaille...).
- * un contact quotidien avec la nature (marche, footing) et une relaxation quotidienne.
Notre article est destiné simplement à éclairer nos amis lecteurs et à démontrer la valeur de la bio-électronique pour favoriser un retour de la santé avec des procédés simples et strictement naturels. Ces conseils généraux devraient suffire pour supprimer les candidoses récentes et rétablir l’équilibre vital .
Pour les candidoses anciennes ou très étendues nous suggérons au préalable une consultation auprès d’un praticien expérimenté ou d’un médecin formé en bio-électronique car il serait sage d’individualiser le programme proposé en fonction de l’âge et de l’état de santé du sujet.
- Article de Roger Castell extrait de Sources Vitales N° 20 (été 95) - Notes : (1) voir Lablanchy p. 139 - (2 ) voir Chaitow p. 38 - (3) voir Rueff p. 42 - (4) un article traitera de "Stress et B.E.V.". - (5) voir Vincent p. 426 et 452. -
Bibliographie :
1 - Besson (Dr Ph.G) - Je me sens mal .! La candidose chronique - Ed. Trois Fontaines. 1994, 160 p.
2 - Chaitow (Dr L) - Mieux vivre dans le monde moderne - Ed. R. Laffont, 1990, 190 p.
3 - Lablanchy (Dr. J.P) - Immunité maximum - Ed. M.A. Paris, 1987, 190 p.
4 - Rueff (Dr.D) - Candida albicans : symptômes et traitements, in Energie-Santé N° 23, p. 40 à 50.
5 - Vincent (L. Cl ) - Traité de Bio-électronique - Ed. Stec, MOZAC, 1979, 487 p
Les pionniers de la bioélectronique : LOUIS CLAUDE VINCENT et JEANNE ROUSSEAU
LOUIS CLAUDE VINCENT
- Né le 10 Janvier 1906 au Puy (Haute-Loire).
- Ingénieur diplômé de l’École Supérieure des Travaux Publics (Promotion 1925).
- Ingénieur conseil de 1927 à 1928 de plus de 300 communes en France et à l’étranger pour les services d’eau et d’égouts.
- Ingénieur conseil de l’armée USA (1945-50) pour alimenter en eau les cimetières de guerre.
- Ingénieur conseil de EDF (1947/52) pour la création de barrages hydroélectriques.
- Fondateur de la Bio-Électronique (1948).
- Professeur à l’école d’anthropologie de Paris (1955 - 60) cours sur l’eau, les maladies, le cosmos ...
- Membre de sociétés médicales et conférencier (65 communications, 35 conférences en facultés).
- Membre de Comités scientifiques (Luxembourg, Bruxelles, Sorbonne, Musée de l’Homme).
- Président d’honneur de la Société Internationale de Bio-Électronique Vincent (1974).
- Écrivain sur les civilisations disparues : 2 livres sur le Paradis perdu de Mû.
- Décédé le 26 Août 1988 à Marsat (Puy de Dôme).
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