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mercredi 6 février 2013

Nouvelle Génération d’Adjuvants Vaccinaux : Pire Que Jamais ?

Une nouvelle génération d’adjuvants vaccinaux sont aujourd’hui produits en masse. Ils sont présentés comme étant sans danger, bien qu’ils cachent un sale petit secret : ils sont à base huileuse, ce qui pourrait les rendre plus dangereux encore dans une gamme de produits qui sont, par définition, déjà toxiques.
 
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Par Heidi Stevenson, Gaia-Health, 26 janvier 2013.
 
Tous les adjuvants vaccinaux sont par définition toxiques. Leur fonction est de stimuler le système immunitaire, et de déclencher une réponse à un agent toxique.
 
Une nouvelle génération d’adjuvants a été lancée ; ils sont présentés comme moins toxiques que tous ceux qui ont précédé, alors qu’en même temps, ils sont supposés faire du meilleur travail que leurs prédécesseurs, permettant au système immunitaire de réagir à des antigènes plus faibles. Ceci nous mène à la question de savoir  comment un adjuvant peut à la fois être plus sûr et à la fois plus apte à stimuler le système immunitaire pour l’obtention de réponses plus fortes, nécessaires à la production d’anticorps pour des antigènes en plus faibles quantités.
 
Ces nouveaux adjuvants sont fabriqués à partir de vésicules de membrane externe (VME) de bactéries. Dans une bactérie, les VME sont des espèces de sacs à l’extérieur de la membrane pour la protéger dans des environnements hostiles. Le rôle d’une VME est d’être toxique.
 
C’est  par la technologie de l’ADN recombinant qu’on obtient des bactéries modifiées qui vont permettre de produire ces VME, destinées à être utilisées comme antigènes ou adjuvants pour les vaccins.
 
Tous ces produits qui sont cultivés sur la surface des microbes ont une chose en commun : ce sont des protéoliposomes…
 
Ces nouveaux adjuvants ou antigènes avec adjuvants incorporés sont particulièrement préoccupants. Il est connu que les graisses et les huiles peuvent devenir particulièrement dangereuses quand elles sont injectées. C’est leur ressemblance avec les tissus normaux du corps qui en est la raison. Les graisses ne pénètrent normalement jamais dans le corps par injection. Quand elles sont soit digérées ou créées dans le corps, il n’y a pas de problème. L’injection n’est pas du tout la voie de pénétration normale des lipides dans le corps.
 
Un lipide injecté peut être considéré par le système immunitaire comme un envahisseur ; ce qui entraîne la production d’anticorps pour lutter contre cet envahisseur. Comme les lipides existent normalement partout dans le corps, quand le système immunitaire se radicalise en voyant un ennemi dans le lipide, il ne peut que l’attaquer où qu’il se trouve, dans quelque partie du corps que ce soit. C’est la définition même de la maladie auto-immune : le système immunitaire du corps commence à  s’attaquer lui-même.
 
Ce n’est un secret pour personne que l’injection de lipides provoque des maladies auto-immunes. En fait la chose est tellement bien connue que l’injection de lipide est une technique standard mise au point pour créer des maladies auto-immunes chez les animaux de laboratoire. En particulier, l’ingrédient actif dans l’adjuvant de Freund est un lipide qui est utilisé pour provoquer un analogue de la polyarthrite rhumatoïde humaine chez les rats de laboratoire.
 
Pourtant des lipides sous forme de Vésicules de membrane externe (VME) recombinés sont ajoutés aux vaccins et injectés à des êtres humains !
 
POURQUOI AVOIR RECOURS A DES ADJUVANTS VME ?
 
Il y a une volonté de lancer les adjuvants VME parce que les antigènes des vaccins – cette partie des vaccins qui est sensée déclencher une réaction immunitaire avec la création d’anticorps – doivent créer une forte réponse immunitaire. Mais la tâche n’est pas facile, sauf si l’antigène est un microbe vivant susceptible de provoquer une maladie. C’est la raison pour laquelle on a traditionnellement utilisé des microbes atténués ou tués. 
 
Toutefois, il n’est pas facile de produire ces microbes affaiblis ou tués ; on ne peut non plus en accélérer le processus. Cela coûte beaucoup d’argent et dans le cas de la grippe, le processus peut prendre trop de temps pour pouvoir répondre à une épidémie.
 
Ainsi, l’approche moderne consiste à utiliser des morceaux de microbes, ou mieux à faire se développer ces morceaux de microbes grâce à la technologie de l’ADN recombinant, comme avec les plants de tabac. Le problème avec cette méthode est que ces morceaux de protéines ne permettent pas une réponse immunitaire suffisante. Dès lors, du fait que l’ancienne méthode avec l’aluminium ne fonctionne pas suffisamment bien, il s’est avéré nécessaire d’utiliser des adjuvants plus puissants pour obtenir cette réponse immunitaire. C’est la raison pour laquelle on assiste aujourd’hui à une ruée pour la production d’antigènes et d’adjuvants.
 
Une fois que le processus de production d’un antigène particulier ou d’un adjuvant a été élaboré, il devient rapidement peu coûteux d’en produire à grande échelle pour les vaccins.
 
Il existe un vaccin avec adjuvant VME sur le marché, c’est le Cervarix. Son adjuvant porte le nom de ASO4. Il contient de l’aluminium, ainsi qu’un produit chimique qui est un lipide (MPL).
 
QU’EN EST-IL DE LA SECURITE DES ADJUVANTS VME ?
 
Les adjuvants ont été découverts par hasard quand on a remarqué que les récipients de vaccins sales, contaminés, permettaient à terme d’obtenir de meilleurs résultats dans la production d’anticorps. Il s’agit là du sale petit secret de la vaccinologie ; c’est cette découverte qui a conduit à la contamination intentionnelle des vaccins. Les contaminants ont été rebaptisés adjuvants.
 
Il est certain que les adjuvants provoquent des effets secondaires. Celui qui est devenu la norme, l’aluminium, est une toxine connue. Mais, du fait que l’aluminium permet de rendre les vaccins plus efficaces pour la production d’anticorps, ses caractéristiques toxiques ont été et sont toujours rejetées sous le tapis.
 
On a bien sûr testé d’autres adjuvants, mais ils se sont avérés être encore plus toxiques. Parmi les pires, on trouve les adjuvants huileux, les adjuvants de Freud. On a rapidement réalisé qu’ils étaient vraiment trop toxiques pour être utilisés dans les vaccins ; mais ils ont vite trouvé une autre utilisation commerciale. Les adjuvants de Freud sont aujourd’hui couramment utilisés dans la recherche médicale parce qu’ils peuvent, chez les animaux de laboratoire, créer l’équivalent des maladies auto-immunes qui se produisent chez l’homme, comme la polyarthrite rhumatoïde. Ces animaux sont ensuite étudiés pour trouver des traitements pour les maladies humaines.
 
Aujourd’hui, on a trouvé les adjuvants VME qui sont présentés comme plus sûrs encore. Un rapport récent  de l’Académie Nationale des Sciences (Proceedings of the national Academy of Sciences (PNAS) évoque : «  un mélange moins toxique du lipide monophosphorylé », une espèce (de MPL) obtenue par la méthode VME.
 
Il est à noter que l’accent est mis sur les termes « moins toxique ».
 
L’affirmation fallacieuse que les lipides VME sont sans danger est basée sur le fait qu’il s’agit de produits naturels. C’est le fait même qu’ils sont naturels – littéralement semblables à ceux qui sont normalement produits par la chimie du corps – qui les rend si dangereux. Leur injection peut les amener à être considérés comme des toxines et engendrer la production d’anticorps dirigés contre ces produits mêmes que l’on retrouve dans le corps. Une maladie auto-immune n’est rien d’autre que le système immunitaire qui se retourne contre lui-même.
 
On met évidemment l’accent sur la capacité des lipides VME à déclencher une forte réponse immunitaire pour la production d’anticorps…
 
C’est sur la base d’une espèce de foi qu’il nous faut accepter que ces lipides sont sans danger, alors que toutes les autres formes de lipides sont trop dangereuses pour les êtres humains. Mais où se trouvent les études, les tests qui le prouvent ?
 
QU’EN EST- IL DU PROCESSUS D’APPROBATION ?
 
La FDA a fait clairement savoir qu’elle n’approuvait pas les adjuvants. Sa logique est que les adjuvants ne sont pas produits directement pour les utilisateurs. Ils sont produits pour intervenir dans la composition de produits qui arriveront aux utilisateurs. La FDA ne se centre pas sur la série des composants des produits médicaux. Mais, le fait d’avoir donné sa bénédiction pour les vaccins, lui permet d’éluder la question ayant trait à la toxicité des adjuvants.
 
De toute évidence, il n’est pas possible d’effectuer des tests sur des produits qui sont destinés à engendrer des dommages - c’est précisément le cas de tous les adjuvants vaccinaux - et espérer en démontrer l’innocuité. On ne verra donc jamais de tests de sécurité sur ces produits ; ce serait bien entendu considéré comme contraire à l’éthique.
 
Mais apparemment pas si inéthique que cela s’il n’y a aucune raison de stopper leur utilisation dans les vaccins.
 
Les adjuvants VME sont présentés comme étant sans danger, mais cependant mieux à même d’engendrer une réponse immunitaire à partir d’antigènes à faibles doses – processus qui, par définition, exige des adjuvants plus toxiques et non des adjuvants moins toxiques.
 
Ainsi, la nouvelle génération des adjuvants VME serait-elle pire que jamais ? Y a-t-il des raisons de penser autrement ?
Nous pouvons cependant être certains d’une chose : la réponse, nous la trouverons dans le corps de nos enfants.
 
Ces adjuvants sont aujourd’hui produits en masse. Ils forment la base de l’énorme quantité de vaccins qui sont dans le pipeline.

Références

1.Modulating the innate immune response by combinatorial engineering of endotoxin, PNAS, Brittany D. Needham, Sean M. Carroll, David K. Giles, George Georgiou, Marvin Whiteley, andM. Stephen Trent
2.Bacterial outer membrane vesicles and the host–pathogen interaction, Genes and Development, Meta J. Kuehn and Nicole C. Kesty
3. Outer Membrane Vesicles Derived from Escherichia coli Induce Systemic Inflammatory Response Syndrome, PLoS One, Kyong-Su Park, Kyoung-Ho Choi, You-Sun Kim, Bok Sil Hong, Oh Youn Kim, Ji Hyun Kim, Chang Min Yoon, Gou-Young Koh, Yoon-Keun Kim, Yong Song Gho, doi:10.1371/journal.pone.0011334
4. Outer membrane vesicle of Neisseria meningitidis serogroup B as an adjuvant in immunization of rabbit against Neisseria meningitidis serogroup A, African Journal of Microbiology Research, Seyed Davar Siadat, Saied Reza Naddaf, Mehrangiz Zangeneh, Arfa Moshiri, Seyed Mehdi Sadat, Mehdi Shafiee Ardestani, Mohammad Hassan Pouriayevali, Safieh Amini, and Mohammad Reza Aghasadeghi. DOI: 10.5897/AJMR11.361
7. Delivery of foreign antigens by engineered outer membrane vesicle vaccines, PNAS, David J. Chen, Nikolaus Osterrieder, Stephan M. Metzger, Elizabeth Buckles, Anne M. Doody, Matthew P. DeLisa, and David Putnam
11. PorA Variable Regions of Neisseria meningitidis, Emerging Infectious Diseases
17. Contribution of bacterial outer membrane vesicles to innate bacterial defense, BioMed Central (open access), Andrew J Manning and Meta J Kuehn
18. Analysis of outer membrane vesicle associated proteins isolated from the plant pathogenic bacterium Xanthomonas campestris pv. campestris, BioMed Central (open access), Vishaldeep K Sidhu, Frank-Jörg Vorhölter, Karsten Niehaus, and Steven A Watt
20. Liposomal malaria vaccine in humans: A safe and potent adjuvant strategy, PNAS, L F Fries, D M Gordon, R L Richards, J E Egan, M R Hollingdale, M Gross, C Silverman, and C R Alving
 
http://gaia-health.com/gaia-blog/2013-01-26/new-generation-of-vaccine-adjuvants-worst-ever/ 

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